Il est le premier à avoir donné son accord pour rester et ce, en dépit des sollicitations extérieures. Présent dans le vestiaire de Richelle depuis 2018-2019, Cédric Lanckohr va donc rempiler pour une nouvelle année.
« J’ai eu une période de réflexion un poil plus longue que l’an passé mais tout de même très courte. Je préfère jouer le haut du panier dans un club structuré et familial plutôt que de m’aventurer dans un environnement moins confortable ou plus compliqué sportivement« .
L’équation est donc aussi simple qu’efficace, à l’image d’un médian plombimontois toujours souriant. « Je marche à l’instinct et au feeling. Quand le président m’a convoqué pour voir si je voulais rester, les aiguilles de l’horloge ont quand même tourné. Il fallait bien boire quelques verres pour fêter ma prolongation de contrat (rire) ».
Devenu une pièce importante sur l’échiquier de Benoît Waucomont, l’ancien sociétaire de la Calamine se situe dans le même creux que ses couleurs. Moins en jambes, les Richellois viennent de subir deux défaites de rang. Inhabituel, « mais sans être inquiétant pour autant. Ce qui est plus surprenant, c’est d’avoir pris six buts. La marque de fabrique de notre groupe reste sa solidité défensive et vu qu’elle n’est pas présente, il va falloir se remettre en question« .
Pour ne pas gâcher ce qui a bien fonctionné en début de saison. « Rien n’a changé dans le groupe, il faut juste que la dynamique reprenne. Le vestiaire possède assez de personnalité que pour ne pas perdre le fil et trouver le moyen de renouer avec le succès face à Mormont. Ce sera un adversaire compliqué mais si nous voulons aborder le tour final dans de bonnes dispositions, il faut que chaque partie d’ici-là rime avec envie« .
Trois nouvelles prolongations
En parlant de désir, les derniers jours ont confirmé que Richelle allait miser sur la continuité lors du prochain exercice. Corentin Servais a donné son accord pour une sixième année tandis qu’Alexandre Rausin et Anthony Boulton repartent pour un second championnat. « C’est bon de voir que le vestiaire ne va pas beaucoup changer. Comme je l’ai dit, j’ai eu des approches de la part d’autres formations mais pour ce sera très difficile de me déloger. Le cadre de travail est d’un niveau supérieur à la D3 amateurs, le staff est hyper focus et on se marre aussi bien avant qu’après les entraînements. Richelle a ce petit quelque chose de spécial qui te donne envie de t’installer sur la durée. Que demander de plus finalement ? » Une victoire pour relancer la machine.
Source: Ludovic Baeten – La Meuse
F.c. Richelle United 