Nouvelle désillusion pour Meix-devant-Virton qui menait encore 1-2 à dix minutes du terme.
Dans une partie, on note toujours plusieurs tournants. Ainsi, si Dimitri Vélégan et Anthony Boulton avaient été concentrés d’entrée de jeu, les Mosans auraient mené après 20 secondes. Par contre, si Erdeljan n’avait pas trouvé un Alexandre Rausin exceptionnel sur le coup (68e), les visiteurs se seraient offert un matelas bien confortable de deux buts d’avance! Mais, au final, c’est bredouille que Meix a repris le car. « Nous avons connu un très mauvais début de match et je n’étais pas du tout content de notre première période« , pointait Philippe Petit. « Je n’ai pas reconnu mon équipe. Lors de ce premier acte, on se demandait quelle formation avait vraiment besoin de points ! On ne percevait pas la mentalité de joueurs désireux de prendre quelque chose…«
Des hors-jeu?
Malgré une mi-temps sans relief, Meix avait fait preuve d’efficacité en concrétisant sa seule demi-occasion. « On a senti un mieux lors du troisième quart d’heure et l’équipe a montré un autre visage après la pause. Avec plus d’envie, plus de construction et, aussi, des contres plus aboutis. » Mais le final allait sonner le glas des espoirs gaumais. « Comme à Rochefort, on n’a pas su garder un bon résultat chez une équipe du top de la série. Ici, il semble qu’il y ait un hors-jeu flagrant sur l’égalisation et peut-être même un autre sur le but de la victoire de nos hôtes. Cela nous coûte peut-être trois points. Car, si le contenu n’a pas été exceptionnel, on ne peut pas s’attarder dessus dans notre position. Seuls les points comptent et l’on est déçu de l’issue des débats. » La lutte continue, elle ne s’arrêtera peut-être que lors de l’ultime journée…
Source: Emmanuel Thyssen – La Meuse
