
Cédric Lanckohr, symbole du succès de la politique de Richelle: « Que demander de plus? »
Présent au club depuis 5 ans, l’ancien Calaminois incarne parfaitement la réussite et la stabilité du projet richellois.
Comme l’an dernier, le Plombimontois Cédric Lanckohr a été le tout premier joueur de Richelle à prolonger en vue de la saison prochaine (plusieurs de ses coéquipiers l’ont imité depuis). C’était il y a quelques jours et, une nouvelle fois, il n’a que très peu tergiversé malgré les sollicitations d’autres écuries dont celle de La Calamine, le club dont il provient.
« J’y ai quand même un peu réfléchi mais au final la décision a été vite prise » commente le médian offensif arrivé de chez les Germanophones en 2018. « A Richelle, je sais que la grosse majorité du groupe rempile chaque année et qu’on jouera à nouveau le top 5. L’ambiance est excellente et les installations magnifiques. Que demander de plus?«
Actuellement dans le trio de tête, les Bassi-Mosans sont devenus ces dernières saisons une des valeurs sûres de D3 et surprennent chaque année en parvenant à faire encore mieux que la précédente. Le tout avec un budget parmi les moins élevés de la série et avec des transferts quasiment toujours issus d’échelons inférieurs.
« Le club travaille vraiment très bien et parvient à renouveler l’équipe en dénichant les joueurs idéaux pour s’intégrer à notre groupe, que ce soit au niveau du style de jeu ou de la mentalité » constate le droitier de 24 ans.

Résultat: Richelle a remporté la première tranche et a même longtemps tenu tête à Rochefort, l’ogre de la série. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser que s’ils continuent de la sorte, les joueurs de Benoît Waucomont finiront bien un jour ou l’autre par monter en D2, au détour d’un tour final par exemple.
« Ça a déjà failli arriver et je sais que le président assumerait mais jouer le top 5 en D3, c’est déjà pas mal non ? » sourit un Cédric Lanckohrr à qui on ne peut que donner raison: oui, le top 5 en D3, c’est déjà exceptionnel quand on sait d’où Richelle vient et de quels moyens financiers il dispose…
Source: David Bartholomé – L’Avenir
